Aujourd’hui, le Parlement européen a approuvé de nouvelles règles concernant des formations obligatoires de lutte contre le harcèlement destinées à tous ses membres.

En conséquence des réformes menées par la vice-présidente du Groupe S&D Gaby Bischoff, les eurodéputés devront suivre des séances de formation sur la prévention des conflits et du harcèlement, ainsi que sur la bonne gestion des bureaux, dans les six premiers mois suivant leur entrée en fonction. Aujourd’hui, les forces conservatrices du Parlement européen, avec à leur tête le Parti populaire européen, ont édulcoré le texte adopté par la commission des affaires constitutionnelles, qui permettait de destituer un représentant élu, comme un président, vice-président, questeur, ou président ou vice-président de commission.

En janvier 2023, les dirigeants du Parlement avaient chargé la commission de renforcer les règles de lutte contre le harcèlement de l’institution. Ces nouvelles règles relatives à la formation obligatoire à la lutte contre le harcèlement font partie des derniers votes de ce mandat législatif, après des retards orchestrés par les groupes politiques de droite au sein du Parlement européen.

Gaby Bischoff, vice-présidente du groupe S&D, qui a mené les négociations concernant la formation obligatoire à la lutte contre le harcèlement pour la commission des affaires constitutionnelles, a déclaré :

« Aussi bien en tant qu’institution publique qu’en tant qu’employeur, le Parlement européen a le devoir de fixer les normes les plus élevées en matière de lutte contre le harcèlement sur le lieu de travail. Des règles claires et des sanctions fortes doivent être mises en place pour soutenir une politique de tolérance zéro vis-à-vis des comportements inappropriés. La prévention est la clé, car elle nous permet de nous attaquer de manière proactive aux problèmes, avant que ceux-ci s’aggravent. Cette formation obligatoire renforce notre engagement envers le respect et la protection de la dignité de tous sur le lieu de travail.

« Malgré le mandat politique clair donné par le bureau du Parlement européen, et un consensus évident trouvé au sein du groupe de travail, les groupes politiques conservateurs et d’extrême droite ont affaibli les nouvelles règles, en particulier en ce qui concerne les sanctions en cas de violation des règles. Le Parti populaire européen, en particulier, a eu recours à des tactiques dilatoires, prolongeant les négociations au sein du comité et jetant le doute sur la nécessité de changer les règles de procédure. Les membres du PPE devront expliquer pourquoi ils n’ont cessé de traîner des pieds sur la question de la formation obligatoire à la lutte contre le harcèlement au sein du Parlement européen. »

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